PLATE-FORME CONTRE LE PLAN DE CHASSE AUX CHOMEURS ET POUR LA CREATION DE VRAIS EMPLOIS POUR TOUS
En 2004, le Gouvernement Verhofstadt-Onkelinx a décidé de mettre en place un plan de "contrôle renforcé des chômeurs". Celui-ci est à ce jour maintenu par le nouveau Gouvernement Van Rompuy-Onkelinx-Milquet-Reynders. Une plate-forme a été créée en vue de contribuer au développement d'un large mouvement pour le retrait de ce plan. Vous pouvez notamment la soutenir en y souscrivant (cf texte ci-dessous).
NOUS,
TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES, AVEC OU SANS EMPLOI, ALLOCATAIRES, PENSIONNE(E)S, SYNDICALISTES, DELEGATIONS, CENTRALES, REGIONALES ET SECTEURS SYNDICAUX, CITOYEN(NE)S, ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS, DEMANDONS AU GOUVERNEMENT LE : RETRAIT DU PLAN DE "CHASSE AUX CHOMEURS" ET LA CREATION D'EMPLOIS DE QUALITE. - Nous refusons de faire porter sur les chômeurs la responsabilité du chômage. Exclure les chômeurs, sous prétexte qu’ils ne trouvent pas ce qui n’existe pas, ce serait punir une seconde fois les victimes du chômage. Les rejeter vers l’assistance et la misère, c’est y conduire la société entière. Ce sont les employeurs, pas les travailleurs, qui décident de fermer les entreprises. C’est le gouvernement, pas nous, qui favorise la finance contre la croissance et l’emploi (amnistie fiscale des fraudeurs, réduction d’impôt pour les plus hauts revenus, ristournes de cotisations sociales pour les entreprises).
- Nous refusons ce plan, dont le but véritable n’est pas de créer de l’emploi, mais de faire baisser l’ensemble des salaires et des conditions de travail. Nous ne cautionnons ni le travail au noir ni les abus, mais nous estimons qu’ils peuvent être combattus dans le cadre de la réglementation actuelle et qu’il faut d’abord sanctionner les patrons fraudeurs avant de menacer les moyens de survie des chômeurs. Nous ne voulons pas que nos enfants puissent un jour nous demander: « pourquoi avais-tu des droits que je n’ai plus ? ».
- Nous refusons que le Gouvernement transforme le droit au chômage en une forme caritative d’assistance publique, arbitrairement octroyée ou retirée d’après le critère vague des «efforts suffisants pour trouver un emploi», et sur base de «preuves» impossibles à trouver. Fonder nos droits sur des notions aussi floues, susceptibles d’interprétations de plus en plus restrictives, ce serait saper le principe même de la sécurité sociale.
- Nous refusons de devoir choisir entre l’indemnisation des chômeurs, les soins de santé ou les pensions et prépensions. A l’heure des réductions massives de cotisations sociales des entreprises, des cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus et de l’amnistie fiscale pour les fraudeurs, nous refusons l’idée de devoir démanteler une partie de la sécurité sociale pour en sauvegarder une autre.
Nous appelons l’ensemble des progressistes à construire un large front pour la création de vrais emplois, la sécurité sociale et le retrait de ce plan de "contrôle renforcé" des chômeurs par toutes les voies utiles. Nous organiserons ou prendrons part, dans la mesure de nos moyens, aux actions de sensibilisation menées en ce sens.
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